Chers amis,
Je m’adresse à vous avec confiance pour partager ce que je fais comme expérience.
Nous attendons notre Sauveur, le Seigneur Jésus Christ, lui qui transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux (Antienne de la communion des 1er, 2ème et 3ème vendredis de l’Avent)
Pour beaucoup d’entre nous, les temps sont durs. Tous, nous avons, dans nos familles, parmi nos proches, des personnes qui sont décédées vaincues par le covid-19. Les funérailles, en moins de trente minutes, n’ont pas permis de vivre l’au-revoir comme nous l’aurions voulu. Des mariages ont été reportés. Des baptêmes, programmés de longue date, seront célébrés plus tard. Des enfants et des jeunes n’ont pas pu célébrer la première communion, la profession de foi, la confirmation, l’eucharistie-source. Ces moments si importants de retrouvailles en famille sont, eux aussi, déplacés. Les adultes qui se préparaient à célébrer les sacrements de l’initiation chrétienne n’ont pas tous eu la possibilité de vivre ce moment important de leur vie.
Les responsables des commerces dits non essentiels ont beaucoup souffert. Certains ne s’en remettront pas. Beaucoup d’autres professions sont à l’arrêt.
Les enfants font l’expérience d’une scolarité chahutée ; les étudiants du secondaire ont un horaire bousculé ; les étudiants du supérieur vivent leur formation par visioconférence, dans la solitude. Quand nous réfléchissons un peu, nous devons bien reconnaître que les jeunes passent par une épreuve très lourde à porter. Qu’est-ce qu’une vie sans pouvoir se joindre à un groupe, une bande pour parler, rire, chanter et inventer des projets dans lesquels tous se sentent utiles, responsables ?
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