Ce dimanche, l’Eglise célèbre la Solennité du Christ, Roi de l’univers. Il s’agit du dernier dimanche de l’année liturgique, avant le temps de l’Avent.
Et ce dimanche, c’est aussi la « sainte Cécile », patronne des musiciens.
Aux membres de la Maîtrise de la cathédrale, au Maître de chapelle, à l’organiste titulaire, aux chantres dominicaux, à tous les amis de la musique et du chant liturgique, à toutes celles et ceux qui dans notre société font du bien par la musique et les chansons, nous souhaitons, malgré les circonstances particulières et inédites de cette année, une belle fête de Saint Cécile !
Nous pressentons combien ce doit être frustrant pour les membres de la Maîtrise de ne pas pouvoir chanter et animer la messe de ce dimanche à la cathédrale, et nous exprimons toute notre solidarité avec eux.
Le Christ Jésus, un Roi-Berger, qui s’identifie avec les plus pauvres.
Nous ne pouvons pas célébrer l’Eucharistie dans nos églises, mais nous vous présentons ci-dessous le contenu de la Parole de Dieu qui est proclamée cette année en ce jour de fête : les trois lectures bibliques, ainsi que le psaume 22 qui prolonge la première lecture.
On découvrira que le Christ nous est présenté comme un roi berger, un pasteur. Il est annoncé dans le livre d’Ezechiel comme un pasteur qui prend soin de ses brebis, qui est soucieux de celle qui est blessée, constamment à la rechercher de celle qui est perdue. Par le psaume, nous adressons une prière très confiante au Christ pasteur, pasteur qui conduit aux sources de vie, et qui nous accompagne même si nous « traversons les ravins de la mort ».
Dans l’évangile considéré habituellement comme le ‘jugement dernier’, le roi berger s’identifie à ceux qui ont faim, qui ont soif, qui n’ont pas de quoi se vêtir, qui sont étrangers, qui sont malades, qui sont en prison. Nous serons jugés sur l’amour effectif que nous aurons manifesté à l’égard des plus souffrants de nos frères, auxquels Jésus s’identifie : « ce que vous avez fait au plus petit de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ».
Par l’onction du saint-chrême dont nous avons été marqués au moment du baptême et de la confirmation, nous participons à cette mission du roi-pasteur, miséricordieux à l’égard de tous les hommes. La deuxième lecture nous oriente vers l’achèvement plénier du royaume, où règnera pour toujours le Christ ressuscité, victorieux des puissances du mal et de la mort.